Parcours d’activation des bénéficiaires du revenu d’intégration, lents mais fructueux

C'est ce qui ressort d'une analyse de l'Office national de l'emploi (ONEM) qui offre un aperçu du degré d'activation des bénéficiaires du revenu d’intégration ayant achevé un parcours d'insertion et qui bénéficient d’allocations de chômage. Ce type de parcours vise avant tout à offrir aux bénéficiaires du revenu d’intégration la possibilité d’échapper à la pauvreté en travaillant pendant un nombre de jours suffisant pour avoir droit aux allocations de chômage. Les études réalisées par l'ONEM permettent de dresser un tableau complet de ce qu'il advient de ces personnes par la suite.

Dans l'ensemble, on observe que ces personnes restent longtemps au chômage. « En moyenne, leur parcours au chômage dure 6 ans et 2 mois. Seul 1 chômeur sur 7 parvient à en sortir au cours de la première année, tandis que la moitié n'en est toujours pas sortie après 5 ans », déclare Michiel Segaert, responsable du service d'études de l'ONEM.

Cependant, pendant leur période de chômage, ils ne restent pas inactifs : ils suivent des formations, participent à des programmes d'activation ou occupent des emplois temporaires. « Dans de nombreux cas, il y a donc une approche positive du marché du travail, même s'ils ne parviennent pas encore à se détacher complètement de l'allocation de chômage », explique Michiel Segaert. « De plus, nous constatons également que lorsqu'ils retrouvent du travail, il s'agit d'emplois durables et stables ». Leur parcours est donc long, mais au bout du compte, les anciens bénéficiaires du revenu d’intégration parviennent à décrocher de bons emplois.

L’étude complète est disponible ici. 

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